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LES ATELIERS DE CINÉMA ANIMALIER
On ne filme pas un éléphant de la même manière qu'une fourmi, une fourmi qu'une souris, une souris qu'un Bernard l'Hermite, etc. Chaque espèce animale demande une approche particulière, intellectuelle et scientifique pour la préparation, puis matérielle, technique et "d'approche animalière" pour le tournage.
Ainsi ces ateliers de cinéma animalier sont des initiations aux techniques, aux astuces et aux secrets des images réalisées à l'occasion des tournages des films animaliers.
Ils sont animés par le réalisateur Jean Yves Collet, vétérinaire de formation, qui a plus de 30 ans d'expérience internationale sur le sujet.
DESTINATIONS
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scolaires : primaire à partir du CP, collège, lycée, lycée agricole
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centres de loisir
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personnes âgées
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personnes handicapées
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événements types protection de la nature, développement durable…
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entreprises privées ou publiques
COMMENT SE DÉROULE UN ATELIER ?
Chaque atelier se déroule en trois parties : s'il est précédé par une projection-rencontre, la première partie aborde, à l'aide de photos making off, l'organisation et les techniques utilisées pour obtenir les images de ce film visionné et donc connu des participants. Ensuite, soutenue par des photos et vidéos de différents making off, la seconde partie généralise cette approche pour divers films animaliers réalisés par Jean Yves Collet (éléphants, singes, souris, animaux des abysses océaniques, bernard l'hermite, etc.). Enfin, la plus grande partie de l'atelier est consacrée à la pratique : à l'aide de caméras, d'objectifs et d'éclairages divers, Jean Yves Collet nous montre en direct comment filmer la nature et les animaux de petite et même de très petite taille, comment entrer dans le monde fascinant et méconnu de la macrophotographie.
Les durées qui suivent ne sont qu'indicatives, elles varient en fonction des questions des participants, souvent très nombreuses ! :-)
TROIS PARTIES POUR UNE DURÉE DE 50 MN À UNE HEURE
Première partie (10 mn) : précisions concernant les secrets du tournage du film documentaire visionné auparavant (si c'est le cas)
- Précisions illustrée (photos) sur les astuces et les secrets du tournage du film qui vient d'être visionné (projection rencontre), avec présentation de l’équipe.
Seconde partie (10 mn) : Introduction générale concernant les différentes approches animalières et techniques lors des tournages
- À partir du parcours professionnel riche et varié de Jean Yves Collet, la seconde partie apporte de nombreuses précisions sur les différentes approches qu'il faut mettre en place pour parvenir à obtenir les images nécessaires à des films animaliers d'une heure. Il s'agit d'un montage vidéo et photos commenté en direct présentant les équipes au travail dans l'approche et la mise en images de différents animaux (singes ouakaris d’Amazonie, singes géladas en Ethiopie, souris des moissons, Bernard l'Hermite en Guadeloupe, termites au Gabon, animaux des abysses océaniques à 2 kilomètres de profondeur, etc.). Importance d’être en contact avec des spécialistes scientifiques des animaux que l’on filme.
- Lien avec la troisième partie de l'atelier : chaque animal demande une approche particulière, mais une grande différence existe entre les tournages des animaux de grande taille et ceux des petits animaux. De nombreuses images de animaux de petite taille sont impossibles à réaliser dans la nature et doivent être tournés en studio.
Troisième partie (30 mn) : passage à la pratique, comment filme-t-on les animaux de petite et même de très petite taille ?
- Introduction : peut-on faire des images rapprochées à l’aide d’un appareil photo classique, comme celui d’un smartphone par exemple ? Jean Yves teste en direct : on s’aperçoit qu’une mouche par exemple demeure toute petite dans l’image.
Comment filmer « de plus en plus petit » la nature animale et végétale ? Techniques de base de la macrophotographie
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En direct sur l'écran et à chaque changement d'objectif, on pénêtre progressivement dans un monde de plus en plus petit. Chaque grossissement révèle, au cœur des végétaux ou des animaux que Jean Yves met à l'extrémité de ses objectifs, des structures que l’on ne distingue pas à l'œil nu. Pratiquement comment fait-on : plus on éloigne l’objectif de la caméra à l'aide de bagues allonges ou d'un soufflet accordéon, plus on filme en gros plan, jusqu’à des images de 3 mm de base. On part d’un objet de la taille d’une mouche, relativement petite dans l’image, pour terminer en gros plan les yeux à facettes d’un coléoptère !
Exemples pris chez les participants eux-mêmes
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empreintes digitales en gros plan
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propreté des ongles : des ongles qui paraissent propres, en très gros plans, recèlent des éléments extérieurs. Notre peau est recouverte de milliards de bactéries qui nous protègent.
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Très gros plan d’un œil (sans éclairage pour ne pas éblouir)
Découverte de minéraux, de végétaux et d’animaux en gros plans
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les pierres du chemin en gros plan
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les cristaux, leur structure géométrique, leurs reflets
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cas particulier du sol, de l’humus
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le lichen
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les nervures des feuilles par transparence
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les spores des fougères
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les organes reproducteurs des fleurs et le pollen
Présentation d'astuces techniques pour filmer en studio
- La pluie en gros plan : importance de la manière d’éclairer les scènes : comment filmer la pluie en gros plan pour qu’elle devienne visible à l'image ?
- Le vent artificiel pour rendre les gros plans tournés en studio naturels
Et pour finir, les images en très très gros plan de parties anatomiques d’insectes naturalisés
Il s’agit d’images tournées avec la technique du soufflet et de « l’objectif inversé » au bout du soufflet, qui permet d'obtenir des images de 2 à 3 mm de base sans qu'elles aient un "look" d'images filmées à la loupe binoculaire ou au microscope.
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les yeux à facettes d’un coléoptère
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les « cils plume » porteurs de pollen des abeilles
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le dard des abeilles
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etc.